Sceau MAO Feili Toit du temple de Conficius
毛飞利
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chinois



 
               

 
CHOIX DE TRADUCTIONS REFLETANT LA SOCIETE CHINOISE ACTUELLE
Sommaire :
> Le professeur de collège meurt foudroyé sur l'estrade, la craie à moitié serrée entre les doigts. Une foule salue spontanéement sa mémoire. (15-01-2007)
> Le plus important pour l'obtention du visa d'études en France, c'est l'entretien (09-01-2007)
> Propositions pour économiser la nourriture (Décembre 2006)
> La règle des "trois rang*"      (*rang = céder le passage) (Novembre 2006)
Le professeur de collège meurt foudroyé sur l'estrade, la craie à moitié serrée entre les doigts. Une foule salue spontanéement sa mémoire. (15-01-2007)
Le professeur de Anle dans la province du Jiangxi meurt d'une crise cardiaque sur l'estrade
Le journaliste Zhang Mei de l'agence Nouvelle Chine de Nanchang rapporte le 15 janvier la mort de FU Aiqi, simple professeur de collège à Anle dans la province du Jiangxi. Il est décédé après s'être effondré sur l'estrade d'une crise cardiaque en plein cours le 9 janvier. Avant le jour des funérailles, 2000 étudiants, parents, collègues et aussi une foule de gens sont venus aussi vite que possible de la province entière pour l'accompagner dans un dernier voyage. A 45 ans, FU Aiqi avait déjà enseigné 26 années. Il était l'un des professeur de physique de haut niveau du deuxième collège de Anle, où il avait fait preuve d'un grand sens des responsabilités. Sur l'estrade, alors qu'il était aux frontière de la mort, il serrait encore la craie comme auparavant.

Les quelques jours avant les funérailles, de nombreux anciens étudiants de FU Aiqi sont rapidement venus de toute la province pour une veille spontanée. Dès qu'elle a eu vent de la nouvelle du décès du professeur FU, GUO Lizhi de l'Institut Normal Gannan (Jiangxi) a immédiatement demandé un congé à son établissement pour revenir voir une dernière fois le professeur. Elle nous dit qu'alors que sa situation économique familiale était des plus dénuées, quand l'hiver elle n'avait que de fines chemises à porter, c'est le professeur FU qui sortait de sa poche 500 Yuan pour lui acheter des habits. Ensuite quand GUO Lizhi a réussi l'examen d'entrée à l'université, c'est encore le professeur FU qui lui a donné 1000 Yuan pour l'aider. Il a en outre demandé à de la famille de lui venir en aide. Il avait même mobilisé sa femme pour qu'elle aille trouver les cadres de son ancienne unité de travail afin qu'ils viennent en aide à l'étudiante. Grâce à son aide, GUO Lizhi, sans sou ni maille, a pu réaliser son rêve de faire ses études à l'université.

Jusqu'à présent, GUO Lizhi ne se résoud pas à accepter la réalité de la disparition de FU Aiqi. Elle pleure et repleure devant la dépuille du professeur en disant : "N'aviez-vous pas dit que vous attendiez mon retour pour que nous soyons ensemble professeurs ? Pourquoi être parti ainsi ?"

Toute la famille de YUAN Zhiqiang, étudiant, accompagne FU Aiqi dans son dernier voyage. La mère, tout en frottant les larmes de ses yeux, nous dit que pour emmener l'enfant participer à un concours de physique, le professeur FU a payé de sa poche tous les frais de YUAN Zhiqiang. Et quand elle a voulu rendre l'argent, il a refusé.

Beaucoup des participants au cortège, étudiants et parents, qu'à chaque fois que FU Aiqi remarquait une famille en difficulté, il fixait une date et les faisait venir chez lui, leur préparait quelques bons plats, et bavardait avec eux. A chaque fois qu'un étudiant devait participer à un concours, c'était toujours lui qui avançait l'argent des frais de nourriture, hébergement et inscription des étudiants démunis. Il a ainsi subventionné plus de dix étudiants pauvres, pour une somme s'élevant à près de 10000 Yuan.

FU Aiqi a longtemps eu en charge les classes de physique de Terminale, et a en outre aussi été leur professeur principal. Son enseignement fut brillant, son travail diligent. Les matières qu'il enseignait ont plusieurs fois obtenu des résultats exceptionnels. En 2004, FU Aiqi alors qu'il recevait le titre de "Brillant Professeur du District", il fit en sorte que ces honneurs reviennent à d'autres. "La vertu du professeur est immense, et célébrité et profit le ne l'intéressent pas." L'image de FU Aiqi est déjà ancrée dans le coeur des étudiants, parents, amis, membres de sa famille et collègues.

Les funérailles sont déjà terminées. Les 2000 personnes qui ont spontanéement organisé ce défilé se sont dispersées dans la ville. Le souvenir persiste comme avant. Environs 200 lettres d'étudiants sont arrivées entre les mains de la direction de l'école ou des membres de la famille de FU Aiqi. Nous les parcourrons, leur ton est bouleversant : "Professeur, n'aviez-vous pas dit qu'après les examens nous irions escalader les Monts Dahua ?", " Professeur, vous disiez qu'il faudrait nous accompagner un par un aux portes de l'université. A présent, comment cela ne pourrait plus être vrai ?", "Professeur, vous êtes sans doute très fatigué. Pensez à vous reposer !", "Si nous pourrions renaître, dans une autre vie, nous voudrions être vos élèves."

Ces appels révèlent tout l'attachement envers un simple professeur du peuple.
(Responsable de rédaction : ZHAO Jian)
LE PLUS IMPORTANT POUR L'OBTENTION DU VISA D'ETUDE EN FRANCE, C'EST L'ENTRETIEN. (09-01-2007)
D'après Eric BILLES, ancien conseiller à l'ambassade de France en Chine, le Diplôme d'Etudes en Langue Française (DELF) ne permet pas de bien mesurer le niveau en français d'un élève. C'est pourquoi l'entretien est un élément très important dans le processus de demande de visa.

Au cours de l'entretien, il faut être vigilent sur les points suivants :
  1. Faites bien comprendre au fonctionnaire chargé des visas qu'une fois en France, vous n'aurez pas de problème dans la vie de tous les jours, surtout du point de vue linguistique et financier.
  2. Exprimez précisément vos motifs pour aller étudier en France, votre détermination dans votre projet d'études.
  3. Montrez bien que le choix de votre école est un choix personnel, et que vous n'allez pas étudier sous la contrainte. Pour cela il vous faut prouver que ce choix vous convient parfaitement. Les étudiants se doivent de s'informer au préalable sur l'établissement français où ils souhaitent étudier.
  4. Au moment où le fonctionnaire examine le dossier de demande de visa, il accorde une importance particulière à une certaine continuité dans la poursuite d'une spécialité donnée. Si un changement intervient dans le choix de spécialité, il est extrêmement important qu'il y ait une certaine logique, une complémentarité.
PROPOSITIONS POUR ECONOMISER LA NOURRITURE
Chers professeurs et chers camarades étudiants,

Ne pas gaspiller est une vertu noble et une grande sagesse. C'est aussi une sorte de responsabilité et une qualité. C'est davantage encore un sens du self-control. "A chaque repas, pour chaque bouillie, ayez conscience que rien n'est aisé à obtenir. Souvenez-vous de toute la peine et de la persévérence pour obtenir chaque fil de soie."

Dans les réfectoires de l'université, n'avez-vous jamais jeté sur la table le mantou* après n'en avoir seulement mangé que quelques bouchées ? N'êtes-vous jamais allé jeter votre riz ou vos légumes après n'en avoir mangé que quelques bouchées ? ...... D'après un sondage, on s'est rendu compte qu'une personne sur cinq jete un demi-bol de riz ou de légumes. Les étudiants qui en rejetent un tiers sont encore plus nombreux. On ne peut que regretter le spectacle des poubelles remplies de riz et légumes.

Bien que des pancartes arborant le slogan "Ne gaspillez pas la nourriture"  ait été placées sur les pilliers des réfectoires à des emplacements bien voyants, elles ne sont pas prises en considération. Pour avoir sans doute déjà lu les poèmes antiques "Sarcler les blés" et "Complainte pour les paysans", vous savez tous combien il est difficile de produire les céréales. Sima Guang, de la dynastie des Song du Nord, bien qu'il eut le rang de Premier Ministre, placait la frugalité et la sobriété en tout premier plan.  Il considérait qu'il suffisait d'avoir chaud pour être assez vêtu, et d'être rassasié pour avoir assez mangé. Il enseignait à ses fils de considérer le sens de l'économie comme un honneur.  Les révolutionnaires vétérans prêchent de toutes parts le sens de la frugalité, prenant leur propre exemple. Le président Mao apprenait fréquement aux cadres du parti à respecter une certaine frugalité spartiate. Le Premier Ministre Zhou Enlai s'est constamment opposé au faste et au gaspillage. Même un grain de riz ne devait pas etre gaspillé. Il se faisait grand cas de ramasser le dernier grain pour le mettre dans sa bouche. Même si dans son assiette il restait un fond de jus de légume, il prenait de l'eau bouillie pour en faire une soupe et la buvait jusqu'à la derniere goutte. Le personnel qui a travaillé à ses côtés avait pris cette bonne habitude.

Maintenant le niveau de vie a augmenté. Devons-nous encore épargner un grain de riz ? Certains camarades étudiants pourraient se poser la question. En effet, si ramasser un grain de riz de revêt pas de vraie signification, cela révèle le niveau de moralité et d'instruction d'un individu. Quand nous gaspillons un grain de riz, quand nous jetons un mantou, c'est la qualité morale ancestrale de frugalité, de diligence et d'économie du peuple chinois que nous abandonnons. La Chine ne vit pas encore dans l'opulence. Dans certaines régions pauvres, 30 millions de personnes environ n'ont toujours pas résolu les problemes d'alimentation.

D'après le "Rapport sur l'étendue des dégâts en 1996" publié par la Croix Rouge internationale et l'Organisation Internationale du Croissant Rouge dans 50 grandes villes, le monde va avoir à faire face à une crise alimentaire majeure, le besoin en approvisionnement alimentaire étant de 40 millions de tonnes jusqu'en 2005. L'écart entre l'offre et la demande grandit tous les jours. Lq demqnde venant des victimes des conflits armés, catastrophes naturelles et des sans abris ni ressources.

Du fait de l'augmentation croissante de la population mondiale, la diminution de la surface des terres arables d'année en année, et aussi du fait du déséquilibre dans la vitesse de développement entre les régions du monde, la situation de l'agriculture et de l'industrie alimentaire mondiales est grave. Des statistiques publiées par l'ONU révèlent que 40 pays dans le monde font face à des déficits alimentaires de nos jours, 854 millions d'individus sont mal nourris et 5,6 millions d'enfants meurent prématurement de faim. Devons-nous avoir à l'esprit que dans le monde il y a encore des parents qui doivent courrir ici ou là pour nourrir leur famille ? Devons-nous penser qu'il y a encore des gens qui se débattent pour pouvoir manger ?

Dans les pays en voie de développement, un individu sur cinq souffre de carences alimentaires. 20% de la population de ces pays n'ont pas de garantie sur leur approvisionnement en céréales. La famine est le premier tueur sur Terre. Elle emporte chaque année 10 millions de vies humaines. A chaque seconde un individu sur Terre meurt directement ou indirectement de malnutrition !

La situation de l'alimentation des populations fait mal au coeur. Autant de personnes entre la vie et la mort. Vu sous l'angle du consommateur, le non gaspillage des denrées alimentaires mérite bien que nous, étudiants, menions une réflexion un peu plus poussée.

Mais nous avons encore quelques camarades qui gaspillent la nourriture. C'est non seulement une insulte au fruit du travail des agriculteurs, mais en plus ils piétinent les principes moraux de la quête de nourriture. "Chaque grain dans son assiette représente un travail pénible". Les denrées alimentaires sont notre matière de subsistance. Depuis tout petit respectons les aliments et glorifions cette vertu noble traditionnelle du peuple chinois. Cela devrait devenir l'une de nos qualités essentielles, à nous, étudiants.

Le chiffre de la population chinoise est élevé. Si chaque personne épargnait chaque jour un grain de céréale, nous aurions épargné à l'échelle de la Chine une quantité importante de céréales, de quoi nourrir bon nombre de personnes. Epargner la nourriture, c'est apprécier le fruit du travail des agriculteurs. Qui connait toutes les difficultés des paysans ? Chaque grain gaspillé revient à piétiner leur sueur. Nous préconisons de n'acheter que la quantité que nous voulons manger. Nous devons savoir respecter l'argent de nos parents.

Epargner la nourriture est un point  sensible qui permet de révéler les qualités intrinsèques d'un individu. Un proverbe antique dit : "Ne pas balayer une couche, comment pourrions-nous balayer le monde sous le Ciel ?". Il en va ainsi pour tout.

Soyons civilisés à table, épargnons la nourriture, de sa propre initiative. Habituons-nous à cette noble morale publique. Construisons une belle image du HIT (Harbin Institute of Technology). Soyons des étudiants civilisés !!!

Camarades étudiants, pour épargner la faim aux familles pauvres, adoptons une attitude exemplaire de lutte rude et  du sens de l'économie. Faisons le la frugalité un honneur, et du gaspillage une honte. Boycottons en toute connaissance de cause le faste, la décadence, la corruption. En commençant par épargner un grain de céréale, en partant du plus petit, prenons de bonnes habitudes.  Il n'y a qu'ainsi que nous pourrons nous parfaire. Les céréales ne nous viennent pas aussi facilement, activons-nous ! A  partir de maintenant, épargons chaque grain, de sa propre initiative. Donnons l'exemple de ceux qui veulent édifier un campus où l'on pratique l'économie de la nourriture. Contribuons à rendre le campus civilisé et harmonieux.

Comité de l'Institut d'Education du HIT
mantou : petit pain chinois
LA REGLE DES "TROIS RANG*"      (*rang = céder le passage)
"Les voitures cèdent le passage aux piétons, pour plus de savoir-vivre. Les piétons cèdent le passage aux voitures, pour plus de sécutite. Les voitures cèdent le passage aux voitures, pour plus d'ordre. On peut dire que ces quelques mots sont la plus grande trouvaille des habitants de Qingdao. C'est l'esprit meme du traffic dans une civilisation moderne. C'est la loi dont doivent se doter les usagers de la circulation.

En matière de conduite, on se souvient de la phrase ç la mode : "Plutot s'arrêter trois minutes que de se battre pour une seconde." Ces quelques mots sont le bilan du prix du sang et de la vie que les gens ont du payer par le passé. Ils nous interpellent encore.

Dans la circulation de tous les jours, vitesse effreinée et bataille pour forcer le passage sont si banals que l'on n'en s'étonne même plus. Certains, pour arriver 30 minutes ou même quelques minutes en avance à leur destination, mettent en péril la vie des gens en se frayant un passage, se considérant comme la première autorité du monde. Ils foncent sur les voitures et dépassent, ils s'immiscent dans le moindre espace, se bagarrent pour obtenir le passage, que les conditions de la circulation le permettent ou pas. Le plus tragique, c'est que non seulement ces individus n'ont pas pris conscience du danger de leur attitude, mais le pire c'est qu'ils se trouvent brillants et arborent un air de suffisance. Ils considèrent qu''ils ont donné dans le grand art et fait preuve de bravoure. Ils pensent être les artisans d'une technique très aguerrie. Mais en fait il n'en est rien. Il est fort possible que sur le moment, le dieu de la mort leur tende la main et que les portes de sa prison soient grandes ouvertes prêtes à les laisser entrer. C'est vraiment pleinement jouer avec sa propre vie et celle de ses concitoyens, en toute inconscience.

Le proverbe dit : aucun medicament au monde ne peut guérir le regret. C'est après avoir vu la mort dans un accident de voiture que certains se mettent à respecter le code de la route, et l'importance de céder le passage avec courtoisie. Ils savent qu'on ne doit pas forcer le passage et jouer à slalomer entre les piétons. Si l'ont cédait un peu plus le passage, si l'on ralentissait un peu, si l'on acceptait de s'arrêter parfois, qu'est-ce que serait bien !  Plutôt que de nourrir des regrets, ne vaut-il pas mieux céder le passage avec courtoisie et  élargir notre espace de sécurité ? Le point de non retour n'est pas encore atteint. Soyons indulgent et tolérant dans la circulation. Scellons le mot "sécurité" tout au fond de notre coeur. Prenons exemple sur les habitants de Qingdao qui associent au code de la route les notions de conscience, respect et vertu !

Chacun sait bien que nous n'avons qu'une seule vie et qu'elle n'a pas de prix. Mais alors pourquoi certains individus, pour montrer leur audace, persistent à forcer le passage ? Pourquoi prendre le risque de sacrifier sa propre vie et celle des autres ?

La voiture de devant est renversée, celle de derriere surprise On a deja vu ces accidents sanglants successifs, et ces familles disloquées.  Nous; conducteurs devons nous réveiller !

Nous devons faire de la sécurité au volant un devoir, une responsabilité. Dans la circulation, surtout ne nous lançons pas dans des luttes de petit tyran ou de héros entre véhicules. Placçns au premier plan l'interêt de nos concitoyens. Faisons d'une morale noble et d'un certain professionnalisme nos standards de comportement au volant. Rendons le traffic plus fluide. Donnons à la société et au peuple plus de securité. Redonnons aux gens un peu de bonheur et serenité.

Les anciens disaient : ".../... Est-ce une grosse perte que de céder trois pieds. Après tout cela fait bien longtemps que l'empereur Qinshihuang n'est plus, mais les dix mille li de la Grande Muraille sont toujours là." Ces connaissances sur la façon de régler les affaires entre les individus vaut bien la peine que nous la prenions pour exemple. Servons nous mêmes d'exemple et entraînons tous les usagers de la circulation dans le respect des règles du code de la route. Maintenons ensemble l'ordre dans la circulation. Ayons pour souci permanent la sécurité, pour une circulation ordonnée et harmonieuse. Faisons en sorte que chaque usager ait un foyer paisible et heureux. Rendons notre pays encore plus florissant et prospère.
Auteur : GAO Yuwen,
Tribunal du district de de Haian, province du Jiangsu.
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