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Harbin,
le "petit Paris oriental" |
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Harbin –
Le « Petit
Paris Oriental »
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s’appelait à l’origine Alejin,
et Halabin
à l’époque de la dynastie des Qing
(1644-1911). Après 1896, l’expansion russe
en Chine pour la construction de voies de chemin de fer permit
à la ville de
devenir un foyer de développement pour le réseau
ferré Dongqing. Au
début du 20ème
siècle, Russes, Anglais, Japonais et Tchèques, et
aussi Allemands, Français, Italiens et quelques dix autres
pays y établirent
des consulats. Ainsi en l’espace de 50 années,
Harbin devint une métropole
internationale à croissance rapide. Les populations
immigrées de tous ces pays
introduirent leur culture visible aujourd’hui dans
l’architecture. Cette foule
de styles différents conféra alors à
la ville un cachet particulier. On y
distingue l’architecture religieuse (les églises),
l’architecture baroque,
l’architecture « art
nouveau », l’époque
Renaissance, le
néo-classicisme, etc., soient 11 styles réunis en
un véritable musée des arts
architecturaux du monde entier. Harbin acquit ainsi la
réputation d’un
« Petit Paris Oriental ». |
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L'architecture religieuse
D’après
les écrits il y
eut à Harbin en tout 54 églises de tous styles.
Parmi elles, Saint Nicolas et Ouzbinkaïa
(chapelle funéraire, Parc de la Culture)
reflètent le style populaire russe
avec leur structure en bois et briques avec un toit traditionnel en
forme de
tente. La cathédrale Sainte Sophie et
l’église ukrainienne de l’avenue
Dazhi-est sont profondément influencées par
l’architecture byzantine. L’église
catholique de la rue Shiguo est dans style baroque russe.
L’église chrétienne
de la rue Dazhi-est répond
à
l’architecture baroque. La mosquée turque de la
rue Tongjiang dans le quartier
de Daoli met en relief les caractéristiques de
l’architecture islamique. Elle
est un exemple typique d’architecture arabe. En
résumé, tous ces édifices
religieux confèrent à Harbin un panorama
très original en terme d’architecture
religieuse.
Cathédrale Sainte
Sophie
L’édification
de
l’église Sainte Sophie a
débuté en 1907 avec à
l’origine une structure en bois.
Elle fut reconstruite en 1923 pour répondre à
l’accroissement soudain du nombre
des fidèles dans Harbin-est. Après neuf
années, en 1932, les travaux prirent
fin. Elle devint la plus imposante cathédrale
d’Extrême-Orient avec une
structure en briques et bois. Sous la profonde influence de
l’art et de
l’architecture byzantine, on note une coupole de style russe,
une voûte et une
façade aux ouvertures de style roman, … Les
réparations de 1997 font de Sainte
Sophie un site particulièrement brillant dans le paysage
artistique
architectural de Harbin. Au crépuscule, quand le soleil
couchant se reflète sur
la haute coupole, parmi les nuées de colombes, et dans les
envolées musicales
d’une sono tonitruante, on peut errer sur la place
Sainte-Sophie l’esprit libre
et enchanté. L’église Sainte Sophie est
maintenant devenue le musée des arts
architecturaux de Harbin, abritant une exposition permanente de photos.
Les photos représentent des scènes de la vie
quotidienne
à Harbin au début du 20ème
siècle : baignade, spectacles, cafés, marchands,
et aussi le quartier chinois !
Par contre les icônes et mosaïques à
l'intérieur de la cathédrales sont non
entretenues et
dans un état déplorable.
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Eglise
Nialaev (église chrétienne)
Cette
église répond au style gothique du nord de
l’Europe avec sa structure en bois
et brique. Elle a pu être édifiée en
1914 sur recommandations allemandes et grâce
à l’aide du bureau du chemin de fer
d’Extrême Orient et aux soutiens de la
population. Au début elle était
réservée uniquement à
l’usage des résidents
allemands et des fidèles des consulats de chaque pays. Ses
dimensions sont
modestes. Le culte chrétien ayant été
réfuté après la Libération
(1er
octobre 1949), l’église n’est
jusqu’à présent pas
utilisée. Elle se situe sur
la grande artère Dazhi jie dans un
quartier moderne et animé.
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Le parc de la Culture
(église Notre-Dame de la
Sérénité)
L’église
Notre-dame de
la Sérénité est aussi
appelée l’église Ousbinkaïa.
Elle fut construite
en 1908 sur la base d’une structure de briques et de bois.
Là se trouvait le
cimetière des résidents russes.
Dissimulée dans les arbres, elle hisse sa
flèche haut dans le ciel ce qui donne à son
architecture une impression de
finesse infinie. Le visiteur est alors envahi par une immense
sérénité, et se
détache de tout souci. A l’époque, les
cimetières russes se répartissaient sur
quelques dizaines de sites. Après la Libération (1er
octobre 1949),
tous les cimetières ont été
déplacés au mont Huangshan. Vers la fin des
années
1980, ce site devint le parc de la Culture. Aujourd’hui
c’est le parc
d’attraction de Harbin. Montagnes russes, petit train, stands
de tir, tout y
est pour divertir les Harbinois pendant la saison estivale.
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